Codex Dunvegan

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Transcription: {La vieille trail [underlined] ... - 2 -
sous le nom de Slave Lake Fort [underlined] ou Fort du Lac des Esclaves [underlined].
 
   Vers 1800 également, la Compagnie de la Baie d'Hudson construisit un Fort [underlined] sur la rive gauche ou nord de la rivière la Paix [underlined], à l'embouchure du Muddy Creek [underlined], c'est-à-dire à l'intersection du 118°40' de longitude ouest et [written in blue pen] du 56° de latitude nord. La Compagnie du Nord-Ouest s'empressa de l'y rejoindre et bâtit son Fort Dunvegan [underlined], ainsi appelé du nom d'un château que possédait son célèbre actionnaire McLeod. Guerre là aussi, naturellement, jusqu'en 1821. (1)
 
    C'est pour unir ces deux postes, du Petit Lac des Esclaves et de Dunvegan, que fut ouverte, dans les premières années du XIX ème siècle, la trail [underlined] dont nous voulons parler.
 
    D'un poste à l'autre la distance, à vol d'oiseau, n'était que de 100 miles. De combien pouvait-elle être en réalité par la trail? [underlined].. Dans la vie du Père ======= [crossed out] LACOMBE,o.m.i., par Katherine Hughes, on dit 160 milles. (2) Quiconque a voyagé tant soit peu sur les tronçons qui en restent n'en sera pas surpris, tant ses détours sont nombreux.
    Au moyen de bons chevaux, par beau temps, cela se parcourait en quatre ou cinq jours d'une agréable promenade; avec des chevaux plus ordinaires, surtout si la pluie ou la neige détrempait le sol, y produisant cette boue nomée"gumbo" [underlined], à nulle autre pareille pour coller, le voyage se prolongeait jusqu'à huit ou dix jours de misère.
   Sur ce long parcours, nulle habitation ne se vit durant nombre d'années. Ni Indiens, ni Métis, ni Blancs n'y demeuraient. Les voyageurs ne pouvaient s'attendre à y rencontrer que d'autres voyageurs, d'ailleurs assez rares, et surtout des bêtes sauvages ou quelques oiseaux dont la chair agrémenterait utilement leur menu.
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1) Sur ces Forts,voir particulièrement Historic Forts and Trading Posts [underlined].... by Ernest Voorhis,A.M.,Ph.D.,1930. Department of Interior, Ottawa,pp.41,103,et 63.
2) Father Lacombe, the Black Robe Voyageur, by Katherine Hughes, New Edition, Toronto, 1920. p.66. [added in blue pen]
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