Codex Dunvegan

Transcription: 10

Transcription: {L.J.C.
et LE VIEUX SENTIER
M. I.
                                                       ou la vieille trail [underlined]
                                           du PETIT LAC DES ESCLAVES au FORT DUNVEGAN [highlighted in yellow]
                                                     2222222222222222222222222 [ornamental]
    Le vieux sentier [underlined] .... Ce mot n'est pas assez couleur locale... Depuis xxxxxxx [crossed out] les jours lointains où des commerçants anglais sont venus dans ces pays de l'Ouest et ont tracé des chemins pour unir leurs différents postes lorsqu'ils ne l'étaient pas par des rivières ou des lacs, ces chemins, nommés par eux t r a i l s [underlined], ont toujours porté, dans le langage courant des Canadiens-Français comme des autres, et des missionnaires avec eux, le nom de trails [underlined]. Par ici, dès lors, le mot sentier [underlined] n'éveille aucune idée; le mot trail [underlined], au contraire, fait voir immédiatement à l'imagination ces voies primitives, tout juste tracées sur le sol par les pas des chevaux ou les roues des charrettes, et cheminant en sinuosités innombrables pour contourner les accidents de terrain trop difficiles à franchir. On me pardonnera donc si je parle de ... la vieille trail [underlined],... comme tout le monde.
                                                                                   +
    Vers l'an 1800 - avant 1802 tout au moins - un Canadien-Français, nommé Blondin, construisit pour la Compagnie du Nord-Ouest un petit poste de traite ou Fort [underlined] à l'extrémité occidentale du Petit Lac des xxx [crossed out] Esclaves [underlined], sur la Baie du Boeuf [underlined] (Buffalo Bay) [underlined], près de l'embouchure de la rivière de Coeur [underlined]. En 1817, la Compagnie de la Baie d'Hudson s'établit à son tour sur un autre point de la même baie, celui précisément où se trouve aujourd'hui la mission de GROUARD. La guerre fut aussitôt déclarée entre les deux postes, et la Compagnie du Nord-Ouest s'empera du Fort de sa rivale. Heureusement la fusion des deux Compagnies, en 1821, rétablit la paix. Dès lors, apparemment, le Fort Blondin fut abandonné ou réduit presque à rien, et l'on ne connut plus que le Fort de la Compagnie de la Baie d'Hudson, désigné
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