Codex Dunvegan
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{La vieille trail [underlined].... - 8 -
le pied des collines du Bouleau, Birch Hills [underlined], qui s'étendent sur une longueur de 25 à 30 milles, d'est en ouest. Etait-ce de là que descendaient les terribles ours gris?..
A l'entrée de cette partie de la trail [underlined], dans la région des sources du Fox Creek [underlined] (le ruisseau du Renard), un Anglais, du nom de Clyde Smith, possédait un "ranch" ou une ferme pour l'élevage du bétail où l'on comptait environ un millier de bêtes, source d'une vraie fortune. Les premiers Blancs de la contrée s'établirent dans ces parages, où l'on peut voir de nos jours les fermes les plus prospères. Une auberge, tenue par un certain Hickiy, d'où son nom de Hickiy stopping place [underlined], y recevait les voyageurs.
On en trouvait un autre à peu près à l'endroit où s'élève Belloy aujourd'hui; il portait le nom de Steele stopping place [underlined]. Et ce n'était probablement pas le dernier avant Dunvegan; mais on ne m'en a pas nommé d'autres.
Ces noms suffisent pour évoquer une période où le pays n'était plus tout à fait désert et n'était pas encore peuplé.
Celui qui m'en a le plus parlé est un nommé Charles Jules Siegfries, homme d'une soixantaine d'années, natif du Grand Duché de Luxembourg, venu aux Etats-Unis vers l'âge de 14 ans, passé de là dans le sud de l'Alberta, en 1912, qui monta, l'hiver suivant, à Calling Lake pour "trapper", puis au Petit Lac des Esclaves, où il épousa une Métisse de Kinuso, nommée Louise Flora Courtoreille, et qui, après maintes aventures, a fini par se fixer dans les limites de l'actuelle mission de Codesa, où, vivant un peu à la façon des Métis, il cultive une ferme. De religion luthérienne, il fréquente le temple protestant de Fox Creek; mais il veut, dit-il, que sa femme, catholique, fréquente son église, celle de Codesa. Pour les services qu'il a pu rendre aux anciens missionnaires, que Dieu le bénisse.
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le pied des collines du Bouleau, Birch Hills [underlined], qui s'étendent sur une longueur de 25 à 30 milles, d'est en ouest. Etait-ce de là que descendaient les terribles ours gris?..
A l'entrée de cette partie de la trail [underlined], dans la région des sources du Fox Creek [underlined] (le ruisseau du Renard), un Anglais, du nom de Clyde Smith, possédait un "ranch" ou une ferme pour l'élevage du bétail où l'on comptait environ un millier de bêtes, source d'une vraie fortune. Les premiers Blancs de la contrée s'établirent dans ces parages, où l'on peut voir de nos jours les fermes les plus prospères. Une auberge, tenue par un certain Hickiy, d'où son nom de Hickiy stopping place [underlined], y recevait les voyageurs.
On en trouvait un autre à peu près à l'endroit où s'élève Belloy aujourd'hui; il portait le nom de Steele stopping place [underlined]. Et ce n'était probablement pas le dernier avant Dunvegan; mais on ne m'en a pas nommé d'autres.
Ces noms suffisent pour évoquer une période où le pays n'était plus tout à fait désert et n'était pas encore peuplé.
Celui qui m'en a le plus parlé est un nommé Charles Jules Siegfries, homme d'une soixantaine d'années, natif du Grand Duché de Luxembourg, venu aux Etats-Unis vers l'âge de 14 ans, passé de là dans le sud de l'Alberta, en 1912, qui monta, l'hiver suivant, à Calling Lake pour "trapper", puis au Petit Lac des Esclaves, où il épousa une Métisse de Kinuso, nommée Louise Flora Courtoreille, et qui, après maintes aventures, a fini par se fixer dans les limites de l'actuelle mission de Codesa, où, vivant un peu à la façon des Métis, il cultive une ferme. De religion luthérienne, il fréquente le temple protestant de Fox Creek; mais il veut, dit-il, que sa femme, catholique, fréquente son église, celle de Codesa. Pour les services qu'il a pu rendre aux anciens missionnaires, que Dieu le bénisse.
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