Codex Dunvegan

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        Mais elle se fit attendre longtemps!
        Depuis 1805 un poste de commerce était établi en ce lieu, au pied de ====== [crossed out] cette côte abrupte que les Indiens nommaient le Gros Cap. [underlined] Le commis qui en avait le commandement, en 1845, avait nom Butcher et paraît avoir été catholique. Sous ses ordres se trouvaient Jean-Baptiste Lafleur, surnommé le prêtre; [underlined] Louis Bourassa, qui avait un cousin prêtre, et d'autres employés catholiques.
       Le premier prêtre qui vint les visiter, à l'automne de 1845, fut précisément Messire Joseph Bourassa, le cousin de Louis Bourassa. Ce prêtre, n'ayant pas eu de moyen de se rendre jusqu'au Fort Vermillon, comme il en avait eu le dessein, demeura tout l'hiver dans le Fort [underlined] Dunvegan, devenu alors vraie mission catholique. Il y revint les deux années suivantes, séjournant de nouveau dans la région durant tout l'hiver 1847-48. De très nombreux baptêmes et un certain nombre de mariages furent les résultats spirituels de son apostolat.
      Le second prêtre visiteur fut le Père Lacombe (encore prêtre séculier, si l'on veut, mais déjà officiellement admis, par Mgr Taché, comme postulant oblat de M.I.) C'était en 1855. Sa visite fut courte, mais fructueuse.
        Le troisième visiteur fut le Père Faraud, O.M.I., qui vint en 1859, et fut enchanté de sa visite, comme les deux prêtres xx [crossed out] précédents. Les Castors [underlined] étaient xxxxxxxx [des mieux] disposés à embrasser la foi catholique.
      Devenu évêque, Mgr FARAUD revint en 1866, ayant alors pour compagnon le Père Christophe TISSIER, lequel revint l'année suivante pour demeurer définitivement à Dunvegan. En cette année 1867 fut donc établie de manière définitive la mission Saint-Charles, [underlined] exactement au lieu où nous sommes.
    Les serviteurs du Fort, [underlined] qui en étaient les premiers paroissiens, construisirent pour le prêtre une maison-chapelle, et il y résida jusqu'en 1883.
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